Ippon-seoi-nage (一本背負投) – Projection par-dessus l’épaule
0:43-1:32 « Fondamentalement, je rentre en gardant mon axe comme centre principal.
Beaucoup de personnes finissent ici, mais moi je vise plutôt à finir sur l’épaule.
Je pense que c’est proche de l’ippon-seoi-nage classique, mais dans cette technique, je rentre directement devant l’adversaire, presque sans utiliser les genoux.
Je rentre dans le dos de l’adversaire et je finis légèrement vers le bas, avec une image de finir en diagonale vers le bas, l’adversaire étant légèrement en arrière.
Dans cet état, et à partir de là, plutôt que de soulever, j’ai l’image de moi qui tombe légèrement. »
1:32-2:18 « Vu de côté, je rentre bien et je suis légèrement sous l’adversaire, je m’effondre un peu, et quand j’arrive au point où je ne peux plus aller plus loin…
Quand on s’entraîne au début, on peut tenir au-dessus du coude de l’adversaire et bien rentrer, se coller et soulever l’adversaire.
En se collant et en soulevant l’adversaire, on a la sensation qu’il flotte un peu. Quand on comprend cette sensation, on commence à comprendre la forme pour finir. »
2:25-3:21 « Une fois qu’on comprend cette sensation, il ne reste plus qu’à rentrer à cet endroit.
Au début, on peut s’entraîner sous cette forme.
Et concernant ma propre forme, pour le dos, les omoplates ne s’écartent pas, ne s’arrondissent pas. Si on s’arrondit, l’adversaire est sur le côté et il s’échappe, donc on resserre.
Avec cette image, on rentre…
Pour cette technique, concernant la façon de déséquilibrer, dans le cas de mon ippon-seoi-nage, je crée d’abord, puis je déséquilibre et j’applique la technique.
Les talons sont aussi bien posés, et je n’utilise pas trop les genoux. Moi, je me tiens bien debout, puis je déséquilibre. »
Deuxième variation d’Ippon-seoi-nage
4:19-4:56 « C’est une technique que j’utilisais beaucoup à l’époque où j’étais actif. Comme je suis petit, on me tient par l’arrière.
Fondamentalement, dans cette position, on ne peut pas appliquer diverses techniques. Même le seoi-nage ne passe pas, et l’ippon-seoi-nage devient très difficile à rentrer.
Dans ce cas, j’utilise cette prise qu’on a sur moi. Plutôt que de bouger cela, j’utilise cet endroit et je tourne mon corps à l’intérieur pour faire un ippon-seoi-nage. »
4:56-5:32 « C’est un peu proche du ko-uchi-makikomi, mais maintenant c’est interdit, tout en bloquant le pied…
Sans trop bouger ici, je fais tourner mon propre axe.
Le fait de ne pas trop faire sortir le mouvement d’ici est au contraire un point important, je pense. Je solidifie mon propre axe, j’amène le pied à un endroit où il est facile de rentrer, et je tourne d’un coup.
Même si le pied sort, pour que ce soit correct, je l’appuie légèrement avant de rentrer. »
Ko-uchi-makikomi (小内巻込) – Enroulement du petit crochet intérieur
6:45-7:31 « C’est le ko-uchi-makikomi. Le ko-uchi-makikomi normal consisterait à faucher directement comme ça, mais dans mon ko-uchi-makikomi, j’utilise tout mon corps pour déséquilibrer cet axe de l’adversaire.
Après être bien rentré, j’utilise le coude, la tête et le pied pour plier cet endroit comme si je le cassais. »
7:31-8:35 « Autrefois, j’ajoutais des actions comme attraper le pied ou saisir le pied pour projeter. »
Ippon-seoi-nage depuis Ko-uchi-makikomi
8:35-9:26 « Fondamentalement, dans l’ippon-seoi-nage, ce pied gêne, donc je l’enroule comme dans le ko-uchi-makikomi, et quand il recule…
Il n’y a pas de point particulier, mais c’est comme mélanger le ko-uchi-makikomi qu’on a fait tout à l’heure avec l’ippon-seoi-nage. Ce pied gêne…
Normalement, si ce pied gênait, on pourrait projeter comme tout à l’heure, mais quand l’adversaire retire son pied, en allant là où il l’a retiré, on crée un espace pour rentrer, un espace pour tourner. »
Kata-guruma (肩車) – Roue d’épaule
10:34-11:22 « C’est une technique où, quand l’adversaire essaie à nouveau de reculer son pied, on resserre légèrement l’intervalle et on projette de ce côté.
Les points importants sont : quand on rentre comme ça, bien fixer la main qui tire, et bien amener le pied avec la main qui pousse.
Et concernant la direction de projection, c’est vers la direction que regarde l’adversaire. Quelle que soit ma forme, je projette vers la direction que regarde l’adversaire. »
Philosophie de la technique
12:00-13:05 « Pour moi, la technique consiste à savoir comment projeter l’adversaire légèrement. Ce n’est pas qu’on n’utilise pas du tout la force qu’on possède, mais plutôt comment utiliser habilement sa force pour projeter légèrement – c’est ça la technique, je pense.
Pour l’entraînement physique, quand on fait de la musculation, on pense que le lourd est lourd, mais pour la technique, l’important c’est comment projeter légèrement un adversaire lourd.
Pour acquérir cette technique, ce à quoi je faisais attention… ou plutôt ce que je considérais comme important, c’était comment traiter les adversaires que je n’aimais pas.
Je détestais qu’on me tienne par l’arrière, mais en me demandant comment faire dans ce cas, j’ai pu acquérir diverses techniques. Et quand cela devient mon point fort, les adversaires que je n’aimais pas deviennent des adversaires que j’aime, des adversaires faciles à combattre, et je peux commencer à gagner. C’est ainsi que j’ai pu découvrir des techniques. »